Here’s my rather simple position on a semantic issue that troubles me. Music is regularly defined as the art of sounds, making an honorable reference to Rameau. It’s almost like defining photography as the art of pixels or painting as the art of colours. Sound is the « physical medium » of music, it is not « the music ». Messiaen defined music as the art of rhythm. I’m more comfortable with this definition.
Having said that, it’s not a question of denigrating the art of sound, which is a real discipline with great artists, great technicians and important festivals.
The origin of this semantic shift is quite easy to explain. It appears at the moment when the lights chasing obscurantism, made a praiseworthy effort to give a physical dimension to ideas and therefore to the arts. Here again the approach is commendable and there is no question of discussing « the lights era ». The problem is that in the 18th century there was also a tendency to throw the baby out with the bath water.
So in the first approach, to make music and not the art of sounds, we have to go back to its definition, « that which concerns the muses ». It’s a long program quite different from the art of sounds or language, but much more motivating.
Voici ma position assez simple sur un à-peu-près sémantique qui me gêne. On définit régulièrement la musique comme l’art des sons, en faisant une référence honorable à Rameau. C’est à peu près comme si l’on définissait la photo comme l’art des pixels ou la peinture comme l’art des couleurs. Le son est le « support physique » de la musique, ce n’est pas « la musique ». Messiaen définissait la musique comme l’art du rythme. Je suis plus à l’aise avec cette définition.
Ceci dit, il ne s’agit pas de dénigrer l’art des sons qui est une véritable discipline avec de grands artistes, de grands techniciens et d’importants festivals.
L’origine de ce glissement sémantique assez facile à expliquer. Il apparaît au moment où les lumières faisant la chasse à l’obscurantisme, font un effort louable pour donner une dimension physique aux idées et donc aux arts. Là encore la démarche est louable et il n’est pas question de discuter « les lumières ». Le problème est qu’au 18eme siècle on a eu aussi un peu tendance à jeter le bébé avec l’eau du bain.
En première approche donc, pour faire de la musique et non de l’art des sons, il faut revenir à sa définition, « ce qui concerne les muses ». C’est un long programme assez différent de l’art des sons ou du langage, mais nettement plus motivant.